
Affaires institutionnelles
Communiqués de presse
Les ministres et secrétaires d’Etat aux affaires européennes ont mis en exergue la nécessité d’apporter des améliorations tangibles à la vie quotidienne des citoyens de l’UE.
La réunion a rassemblé le 24 juillet au soir les représentants des pays candidats à l’adhésion - Turquie, ancienne République yougoslave de Macédoine, Monténégro, Serbie et Albanie – ainsi que la présidence slovaque du Conseil de l’UE et le commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Johannes Hahn. Les discussions ont porté principalement sur le bilan du processus d’élargissement dans la conjoncture actuelle. Elles ont donné lieu à un échange de vues sur de questions telles que : quelles sont les attentes de l’UE par rapport aux pays candidats et inversement ? Comment les institutions de l’UE peuvent-elles aider les pays candidats à remplir les critères d’adhésion ?
« Nous avons besoin d’instaurer un dialogue avec les citoyens et de connaître leurs retours. »
Ivan Korčok
Le deuxième jour de la réunion, la mise en œuvre des priorités stratégiques de l’UE a été abordée en présence de Frans Timmermanns, premier vice-président de la Commission européenne, et sous la présidence d’Ivan Korčok, secrétaire d’Etat du ministère des Affaires étrangères et européennes de la République slovaque et ministre délégué pour la présidence slovaque du Conseil de l’UE. Dressant le bilan de la mise en œuvre des priorités fixées par le Programme stratégique pour l’Union à l’ère des changements, les ministres ont souligné les progrès accomplis dans certains domaines importants tels que la stratégie numérique et l’union de l’énergie, mais ils sont convenus simultanément de la nécessité d’accélérer le processus, lorsqu’il s’agit de domaines pouvant améliorer la vie quotidienne des citoyens de l’UE.
« Le Programme stratégique pour l’Union à l’ère des changements constitue un document politique clé qui guidera les efforts conjoints des institutions de l’UE et des Etats membres jusqu’en 2019. Des progrès considérables ont été accomplis dans de nombreux domaines, mais, assurément, nous avons besoin d’accroître nos efforts dans d’autres directions. C’est pourquoi, je considère notre évaluation faite ce jour, ouverte et souvent critique au fil de nos discussions, comme un pas dans la bonne direction », a relevé le secrétaire d’Etat Ivan Korčok à l’issue de la réunion.
Il a ajouté que la présidence slovaque s’efforcerait d’affirmer son caractère pragmatique en utilisant les observations faites au cours des discussions. « Les résultats de notre réunion d’aujourd’hui nous aideront aussi à faire le plus possible au cours des prochains mois, là où peuvent être apportés des changements positifs et concrets pour les Européens », a déclaré le secrétaire d’Etat Ivan Korčok.
Par-delà le bilan qu’ils ont dressé des succès et des lacunes dans la mise en œuvre des priorités du Programme stratégique, les ministres et secrétaires d’Etat, considérant le contexte des évolutions rapides ainsi que les nouveaux défis auxquels l’UE est confrontée deux ans après l’adoption dudit programme, se sont lancés dans un débat sur l’actualité des priorités établies.
Dans la seconde partie de la réunion informelle, les ministres et secrétaires d’Etat ont mis en exergue la nécessité d’améliorer la communication sur les résultats de la coopération européenne au regard des citoyens de l‘UE. « Communiquer signifie bien plus que fournir des informations. Nous avons besoin d’instaurer un dialogue avec les citoyens et de connaître leurs retours. Tout le monde attend des résultats. A l’heure où l’Union européenne est largement critiquée, il ne suffit pas d’obtenir ces résultats, nous devons les vendre et les faire connaître au grand public », a relevé le ministre délégué pour la présidence slovaque du Conseil de l’UE, Ivan Korčok.
Les ministres et secrétaires d’Etat sont tombés d’accord sur la nécessité d’une communication efficace. La première condition pour une telle communication consiste à comprendre que l’Union européenne est faite d’institutions, mais aussi de citoyens et d’Etats membres. « Le Brexit est l’exemple d’un échec de communication comme il illustre notre incapacité à nommer les choses correctement. Pour autant, notre objectif d’aujourd’hui n’était pas de trouver une nouvelle stratégie de communication, mais de réfléchir à ce que toutes les parties concernées peuvent faire pour remédier à cette situation », a souligné le secrétaire d’Etat Ivan Korčok. La réunion informelle a fourni un cadre approprié pour aborder une telle question transversale.