
Justice
Communiqués de presse
Les ministres de la Justice de l’UE ont rendu hommage aux victimes des régimes totalitaires
Lundi 22 août, les délégations se sont rendues au mémorial Porte de la liberté, situé au pied du château de Devín, pour rendre hommage aux victimes des régimes totalitaires. La commémoration a été ouverte par la ministre de la Justice Lucia Žitňanská :
« Il n’y a pas de régime totalitaire sans victimes. Ni dans le passé ni dans l’avenir. L’introspection historique devrait nous aider à tirer les leçons des erreurs commises par nos prédécesseurs, pour ne pas avoir à apprendre de nos propres erreurs dans l’avenir » a-t-elle déclaré.
Mardi 23 août, le programme de la conférence s’est poursuivi par des réunions de travail dans le bâtiment Reduta à Bratislava. Les discussions ministérielles ont eu également pour thème le problème de la radicalisation croissante en Europe. Les participants ont partagé leurs bonnes pratiques pour combattre la radicalisation, notamment du point de vue de la prévention et de la répression, ils ont également identifié d’autres mesures qui pourraient être utiles au niveau européen. La réunion a été présidée par la ministre de la Justice Lucia Žitňanská. Le commissaire européen à l’éducation, à la culture, à la jeunesse et aux sports Tibor Navracsics a également pris part aux discussions.
« Le problème de l’Europe d’aujourd’hui n’est pas seulement la situation économique ou sécuritaire. Le problème est aussi l’inclination d’une partie de la population pour les idées antisystème et l’extrémisme, ce qui est le résultat de nombreux processus dont chacun en particulier joue un certain rôle », a déclaré Lucia Žitňanská lors de son intervention en séance. Elle a ajouté : « Il est important d’aborder ces questions et de trouver des solutions, afin que la situation du siècle passé ne se reproduise pas, celle où des facteurs internes et externes avaient abouti à la création de régimes totalitaires avec la tolérance plus ou moins silencieuse de la majorité démocratique ».
A l’issue de la conférence, les délégations participantes ont adopté une déclaration commune. Elles y marquent leur détermination à protéger la démocratie, l’Etat de droit et les droits de l’homme. Les participants à la conférence sont conscients des raisons qui poussent à la radicalisation croissante, ils s’accordent à affirmer que la société devrait rester en alerte face à l’intrusion dans la politique de tendances extrémistes et de comportements qui peuvent mettre en péril nos démocraties et l’Etat de droit.
Le Parlement européen a publié une déclaration en octobre 2008 dans laquelle il proposait que le 23 août fût proclamé Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme (le jour de 1939 où fut signé le pacte Molotov-Ribbentrop). Cette proposition a été adoptée en 2009 et, depuis lors, nous avons commémoré ce jour-là les victimes des régimes totalitaires. Le but premier de cette journée est de conserver la mémoire des victimes des déportations et des exterminations massives, et en même temps de renforcer la démocratie, la paix et la stabilité en Europe.
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