
Santé
Communiqués de presse
La réunion des ministres de la santé de l’UE a été dominée par des échanges sur les moyens d’accroître la disponibilité des médicaments, sur la vaccination, la tuberculose et la reformulation des produits alimentaires.
Les ministres de la Santé ont abordé la question des pénuries de médicaments à usage humain, qui figure au premier rang des priorités politiques dans plusieurs pays européens. Le problème s’explique entre autres par les prix peu élevés de certains médicaments, qui conduisent à des exportations parallèles, par la désorganisation de la production et par la pénurie de substances actives. Les ministres ont convenu que les Etats membres pouvaient résoudre ce problème par des échanges d’informations opérationnelles en amont et par un état des lieux régulier de la situation. A cet égard, la coopération entre les Etats membres constitue une haute priorité. « Lors de ce forum de discussion, l’identification des principales raisons pouvant expliquer ces pénuries de médicaments et la recherche de solutions appropriées ont particulièrement mobilisé notre attention. Notre objectif est d’obtenir pour tous nos patients des traitements fiables, accessibles et de qualité », a déclaré le ministre slovaque de la Santé Tomáš Drucker.
Un autre sujet mis en exergue lors de la réunion a été la reformulation des produits alimentaires, avec une insistance des participants sur l’acquisition par les Etats membres de bonnes pratiques à cet égard et sur l’évaluation de celles-ci. Pour réagir aux taux de surcharge pondérale et d’obésité en augmentation constante, qui atteignent des niveaux épidémiques en Europe, il est nécessaire de favoriser la diminution dans l’alimentation des apports excessifs en calories, lipides saturés, acides gras trans, sucre et sel.
Les participants à la réunion informelle ont également abordé la question de la tuberculose en Europe du point de vue du traitement, de la multirésistance aux médicaments et de la vaccination. Cette maladie n’est pas seulement un problème de santé publique ; d’un point de vue global, elle constitue aussi une menace sociale, économique et sécuritaire. « La Slovaquie est un pays d’Europe centrale doté d’un système bien établi de surveillance et de traitement des patients atteints de tuberculose », a ajouté le ministre de la Santé Drucker.
La vaccination a également figuré parmi les sujets abordés, puisqu’elle est étroitement liée à la consommation d’antibiotiques : la décroissance des vaccinations aboutit à un accroissement du recours aux antibiotiques. « Le Plan d’action globale contre la résistance aux antimicrobiens devrait être une priorité dans les politiques de santé de chaque pays », a souligné le ministre slovaque de la santé.
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