
Économie et finances
Communiqués de presse
Bratislava a accueilli les ministres des Finances de l’UE qui ont eu des échanges de vues sur la zone euro, la fiscalité et les investissements
La première journée de la réunion informelle du Conseil ECOFIN a commencé par une discussion sur « L’avenir des politiques économiques de l’UE ». Les ministres ont échangé leurs vues sur la capacité de l’UE à relever, dans le cadre existant, les défis sans précédent auxquels elle est confrontée, notamment la faible croissance économique, l’afflux des migrants, la sortie de la Grande Bretagne de l’UE et les menaces sécuritaires. L’ancien ministre des Finances italien M. Monti et l’ancien ministre des Finances suédois A. Borg ont également assisté aux échanges.
Les ministres ont ensuite abordé le sujet « L’approfondissement de l’Union économique et monétaire – le pilier fiscal », qui figure parmi les priorités de la présidence slovaque. Les discussions ont porté sur l’intégration « intelligente » dans la zone euro, afin d’assurer des politiques fiscales et structurelles responsables aux niveaux nationaux, et de mettre sur pied un instrument fiscal qui permette de résister aux chocs macroéconomiques au niveau central.
Les hommes politiques sont presque allergiques à la formule ′intégration plus poussée′, mais une désintégration serait-t-elle une meilleure option ?
P. Kažimír
« Les hommes politiques sont presque allergiques à la formule ′intégration plus poussée′, mais une désintégration serait-t-elle une meilleure option ? », a dit le ministre Kažimír en ajoutant « qu’il s’avère dès lors nécessaire d’avancer d’une manière intelligente fondée sur la confiance. Il est tout à fait naturel que les perspectives budgétaires à moyen terme fassent partie intégrante des discussions. »
« La stabilité de la zone euro constitue une condition nécessaire pour la stabilité en Europe. La plupart des pays membres de l’UE sont convaincus de l’importance des débats à ce sujet. », a ajouté le secrétaire d’État au ministère des Finances Ivan Lesay.
Aux débats sur la capacité budgétaire ont participé également V. Gaspar du Fonds monétaire international, D. Gros du think-tank CEPS et G. Wolff du think-tank Bruegel.
Lors de la deuxième journée de la réunion, le débat a porté sur les questions fiscales, notamment sur l’équilibre entre d’une part l’efficacité de la lutte contre l’évasion fiscale, la fraude en général et la criminalité, y compris le financement du terrorisme, et d’autre part la nécessité de maintenir un environnement fiscal stable et prévisible. Le Secrétaire général de l’OCDE J. A. Gurría et la secrétaire d’État au ministère des Finances D. Meager ont également pris la parole au cours des discussions.
La réunion informelle s’est clôturée par des échanges sur le « Plan d’investissement pour l’Europe » en présence du président de la BEI W. Hoyer et du directeur exécutif de l’EFSI W. Molterer. Les discussions ont porté sur les résultats de cette initiative d’investissement et sur les moyens pour la rendre plus efficace.
Bratislava a également accueilli les gouverneurs des banques centrales des États membres de l’UE. La discussion « L’Europe à la croisée des chemins : que se passera-t-il avec la gouvernance économique de l’UE ? » a eu lieu en présence de Vazil Hudák du Ministère des Finances et d’autres invités de haut rang.
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